les chats et la dépression.
Les chats et la dépression
Stress, angoisse, pré-dépression et dépression sont courants chez le chat.
Les propriétaires de chat disent souvent : « mais mon chat n’est pas stressé, il joue ! » joue, mange, reste câlin, ou autre chose. C’est normal, le chat est un animal, et un animal ne fait pas voir ses faiblesses, sous peine d’être exclu du groupe, voir abandonné à un prédateur.
Les causes de la dépression
La plus grande peur et donc cause de la dépression chez le chat est son propriétaire. Il est tout à la fois pour lui. L’abandon, ou simplement le désamour et l’animal sombre dans le dépression.
Aussi le chat manifeste son stress de façon totalement différente à la nôtre. Pipis, crottes hors litière, alopécie, auto mutilations, et autres PICA sont des manifestations possibles de stress.
Par réaction naturelle, on va gronder, disputer, interdire au chat d’uriner hors du bac ou de se lécher. Ce qui ne fait qu’augmenter son stress : ses appels au secours restent sans aucune réponse positive de votre part. Vous le gronder d’être mal dans ses pattes… Il se sent abandonné, mal aimé, et pour peu qu’il faille changer le canapé imbibé d’urine, il sent que vous êtes très en colère contre lui…
Il se sent responsable de vos manifestations d’humeur, et se replie sur lui-même davantage.
Les signes
Et un jour, cette accumulation de stress se transforme en pré-dépression. Le chat bouge moins dort plus, se toilette davantage mais sent fortement mauvais.
La gamelle va aussi se voir malmenée : vite vidée ou au contraire délaissée. Les habitudes de votre chat changent. Vous ne comprenez plus votre chat. Vous ne savez pas ce qui se passe et vous n’avez rien vu venir.
Pour peu que le temps (qui est compté) se déroule un peu trop et la dépression arrive et s’installe chez votre chat.
Elle s’installe de façon définitive. Un chat dépressif ne ressortira pas vivant de cet état.
La dépression au quotidien, que faire ?
Le chat qui entre en dépression se néglige, plus de toilettage : les prédateurs susceptibles de le tuer le trouveront plus vite ainsi, puisque la vie n’a plus de sens pour lui !
Le chat dépressif va aussi refuser de s’alimenter, même de ses friandises préférées, afin d’en finir au plus vite.
On peut bien entendu placer le chat sous antidépresseurs : peu de temps leur action sur le foie entraine des lésions hépatiques graves.
Et dès l’arrêt, le chat replonge exactement au même stade que celui du 1er jour de prise des antidépresseurs… Ceci n’est valable que sur un chat en parfaite santé, de moins de 8 ans, et sous contrôle hebdomadaire. Il faut aussi élaborer une thérapie en parallèle afin de résoudre les causes de la dépression avant de replonger le chat dans la vie sans cachet…
On pourrait aussi alimenter le chat de force, mais quelle vie s’ouvre à lui si on ne résout pas les causes de son mal être ? Un chat dépressif est un chat condamné à 99% des cas.
Dès les premiers signes de changement de comportement, même anodins ou sans conséquences à vos yeux, il faut agir si vous tenez à passer encore de longues années de sérénité avec votre chat!